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QUELQUES EXEMPLES DE REPONSES FOURNIES PAR NOTRE EQUIPE

Questions simplesCorrections d'exos / DM
Exemple 6 PhilosophieExemple 1 (Maths)
Exemple 2 (Maths)
Exemple 3 (Français / Lettres)
Exemple 4 Philosophie
Exemple 5 Philosophie


Exemple 1 : nombre complexes (posée le 08/01/2007)

Question

Boujour,
pouvez vous m'aider pour cet exercice, car j'ai beaucoup de mal à le faire...svp
Merci d'avance.

On désigne par j le nombre complexe e^(i2pi/3)
1) Déterminer les réels a, b et c tels que z^3-1=(z-1)(az^2+bz+c) _
2) Résoudre l’équation z^ 3=1 ; montrer que les solutions de cette équation sont 1, j, j. _
3) Justifier que j = j^2 puis calculer 1+j+j^2.
4) Le plan étant muni d’un repère orthonormal direct tracer les points E, F, G images respectives de 1, j et j^2 puis justifier que EFG est un triangle équilatéral direct.
5) Soient A, B, C trois points du plan d’affixes respectives a, b, c ; justifier que ABC est un triangle équilatéral direct si et seulement si a+bj+cj^2 = 0


Réponse

1) on developpe et on "identifie", il y a un resultat qu'on voit plus tard dans les etudes qui dit que 2 polynomes sont egaux si et seulement si leurs coefficients sont les meme.
(z-1)(az^2+bz+c) = az³+(b-a)z²+(c-b)z-c
or z³-1=(z-1)(az²+bz+c)
d'ou
a=1 et c=1
les termes en z et z² sont nuls, donc a=b et c=b.


2) on cherche z sous la forme r*e^(i*t)
z³=1 donc |z³|=|z|³=1=r
donc e^(i*t)^3=e^(3it)=1
d'ou 3it = 2kpi, k etant un entier relatif.
k=0 => t=0 => z=1
k=1 => t=2pi/3 => z=j
k=2 => t=4pi/3 => z=j²
pour k plus grand, on retombe sur les 3 solutions, en rajoutant un 2*k*pi, donc ca ne nous interesse pas.

3) plein de solutions, la plus simple etant de passer par l'ecriture r*e^(i*t) et de constater.

pour la somme, c'est la somme des trois premiers termes d'une suite geometrique:
(1-j*j*j)/(1-j), or j puissance 3 egale 1, donc la somme est nulle.


mais si c'est un trop complique, on peut passer par l'ecriture en cosinus et sinus, on trouve aussi 0, mais c'est plus long a ecrire.

4)suffit de calculer les modules des differences :
EF=|j-1|
FG=|j²-j|=|j||j-1|=|j-1|
GE=|1-j²|=|j³-j²|=|j²||j-1|=|j-1|
puisque j et j² ont pour module 1.
on a bien triangle equilateral.
pour ce qui est du direct, on va considerer un angle, par exemple EFG :
soit Z = (E-F)/(G-F)=(1-j)/(j²-j) = 1/j
EFG = arg(Z) = arg(1/j)=-arg(j)=-2*pi/3, ce qui est coherent, il est compris entre 0 et -pi pour un triangle direct.

on pouvait se contenter de seulement 2 angles egaux et d'un angle de -pi/3, donc que |Z|=1 et arg(Z)=-2*pi/3
ce qui equivaut a j(E-F)=(G-F) 5) d'apres ce qu'on a dit avant, si on a j(a-b)=(c-b), on a les egalites pour Z et on a un triangle equilaterale direct. ici Z=(a-b)/(c-b)

a+bj+cj²=0
<=> aj+bj²+c=0 on multiplie par j
<=> aj+b(-1-j)+c=0 ca 1+j+j²=0
<=> j(a-b)=b-c
<=> arg(Z)=-2*pi/3 et |Z|=1 avec Z=(a-b)/(c-b)
<=> ABC est un triangle equilateral direct.

on a bien montre l'equivalence.

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Exemple 2 : Exercice de Maths (posée le 29/11/2006)
Question

Bonjour, j'aimerai avoir une correction de cet exercice entièrement !!! Avec les dessins graphiques qui s'accompagnent de l'exercice...

C'est très important, j'aimerai beaucoup le comprendre !

Merci d'avance !

Enoncé joint : Télécharger le document

Réponse

1/a) les couts fixes sont les couts qui existent meme si on ne produit rien, c'est donc la valeur à l'origine, soit 150
br> b) petite reflexion pour savoir quelle valeur prendre : si les couts fixes ne variaient pas, la courbe serait contue, donc c'est la difference de la limite a droite de 600 et de la limite a gauche de 600.
c'est a dire : 900 - 500 = 400

c) le scan est mauvais, mais je suppose d'apres la question qu'on a une droite apres 600.
de 600 a 1100 objets on a une augmentation de prix de 900 a 1000, ce qui veut dire que 500 objets coutent 100 euros.
a partir de 500 euros, un objet coute donc 100/500, donc 20 cts.
en regle generale, pour obtenir le taux de variaton b d'une fonction affine f(x) = y est, en prenant deux valeurs x et x' :
b = (f(x') - f(x)) / (x' -x)

d) l'expression de C est C(q) = a + bq
on connait b, c'est le cout par objet, il reste a trouver a. D'apres le graphique C(600) = 900
mais on a aussi C(600) = a + 0.2*600
900 = a + 120 => a = 780 ¤

2/a) R(q) vaut :
1.5q pour q=<400
pour q=400, on ne perd pas les sous gagnes sur les objets precedents (la courbe sera continue), mais la courbe va croitre moint vite,
donc R(q) = 0.8 * (q - 400) + 400*1.5
-> 0.8 * (q - 400) car on calcule le prix des objets au-dessus de 400
-> 400 * 1.5 c'est le prix des 400 objets qu'on a vendu avant
donc R(q) = 0.8 * q + 320

pour se rassurrer, on teste avec 401 objets :
on vend les 400 premier 1.5¤ l'un (600¤) , plus un a 0.8¤, on vend donc pour 600.8¤, c'est bien ce que donne R(401)

2/b) voir le dessin, il n'est pas beau, mais vu qu'il s'agit de 2 droites, il suffit des trois points particuliers que j'ai note.

2/c je te laisse reproduire la courbe, c'est pas bien dur, il suffit de prendre plusieurs points de la courbe, puis de les relier en courbant un peu le trait, et une ligne droite suffit pour la deuxieme partie.

on est beneficiaire si R(q) > C(q) (logique, cela correspond a profits > couts)
a vue de nez, R(q) passe au dessus vers 130 objets et y reste jusqu'a 600
mais repasse au dessus quand R(q) = C(q)
0.8 * q + 320 = 0.2 * q + 780
q = 460 / 0.6 = 766.666666

donc l'operation est rentable pour ~130<600 et 777

voila, j'espere avoir ete assez clair, bon travail !

Courbe jointe par le correcteur : Télécharger la courbe


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Exemple 3 : Commentaire sur On ne badine pas avec l'amour (posée le 26/12/2006)

Question

Bonjour, j'aurai besoin d'aide pour un commentaire de Français à rendre pour la rentrée...

Le commentaire n'est pas noté mais ne comprenant rien à rien à celui-ci, j'aurai besoin qu'on me file un grand coup de main une seule fois pour que je comprenne bien de quoi il est question dans un commentaire. Que mettre dedans etc.

Pour cela, j'aimerai avoir une correction entière du devoir avec les explications sur ce qu'il faut mettre dans l'intro, dans la conclu etc etc.

Merci d'avance, voici le sujet en pièce jointe.

Enoncé joint : Télécharger le document

Réponse

Bonjour,

la rédaction d'un commentaire "corrigé type" n'étant en effet pas possible, voici tout d'abord une réponse en deux temps : méthodologique d'abord sur le commentaire composé, puis plus centrée sur le texte. Vous pourrez ensuite sans problème soumettre votre propre composition pour étude personnalisée.

En ce qui concerne l'exercice du commentaire composé, il s'agit de montrer que vous avez su réellement lire le texte, le comprendre et l'interpréter. Pour cela, il faut commencer par une introduction qui remet si possible l'extrait dans le contexte de l'oeuvre toute entière (quand cela arrive-t-il, pourquoi, après quels autres événements, qui est présent ...). Ensuite, vous présentez la scène en elle-même et faites le lien établi précédemment avec le reste de l'oeuvre. Enfin, vous présentez votre plan, c'est-à-dire deux ou trois axes de lecture (souvent trois comme en dissertation !) avec plusieurs paragraphes à chaque fois. Il faut y aller progressivement, du plus élémentaire au plus compliqué, et veiller à ce que vos parties s'enchainent de façon logique. Dans chaque paragraphe, étudiez toujours le fond et la forme en parallèle (ex : la colère est relayée par des points d'exclamation et un certain registre de vocabulaire, la peur, l'étonnement, par des interjections et points de suspension ...; dans un récit, regardez l'utilisation des temps du passé, regardez les passages racontés dans des dialogues directement etc ...). En bref, regardez les temps, les pronoms, le registre de langage et les indices grammaticaux ou lexicaux. A chaque fois, pour chaque argument, citez le texte, mais toujours bruièvement (interdisez-vous les citations de plus d'une ligne en général) et veillez à bien commenter et exploiter chaque citation pour montrer que vous comprenez l'oeuvre. Enfin, la conclusion fait le point sur l'étude, permet de montrer globalement quelle lecture vous avez faite du passage et quelle est l'interprétation finale. Certains ensiegnants s'arrêtent ici, d'autres préfèrent une ouverture en fin de conclusion, i.e une mise en perspective de la scène dans la suite de l'oeuvre ou de l'auteur dans son courant littéraire etc ... Cette dernière étape est parfois difficile et l'important reste quand même l'étude précédente.

Revenons à présent sur l'extrait. Il se situe en fin d'oeuvre; il faut donc rappeler qui sont les deux protagonistes, quel est l'"historique" de leur relation et comment ils en sont arrivés à se retrouver à l'autel (ainsi que Rosette). Ceci plante le décor de l'introduction en quelque sorte (présentation de l'intrigue présente et de son pourquoi, ainsi que des personnages).

Commencez, pour trouver deux ou trois axes de lecture, par étudier encore une fois le fond et la forme. Regardez quelles sont les deux ou trois grands thèmes traités dans le passage et regardez comment l'écriture de l'auteru permet de les faire passer au lecteur. Ici, nous sommes typiquement dans la fin tragique d'un certain nombre de pièces romantiques du XIXè siècle (dans la fameuse lignée des amours impossibles, toujours contrées par les volontés des parents et la société en général). Identifier le courant littéraire auquel appartient l'oeuvre est toujours une aide car vous pouvez y retrouver des caractéristqiues clefs qui peuvent vous aider à démarrer ou à interpréter correctement. C'est le cas ici, comme expliqué ci-dessus (on est dans la souffrance mais très contenue; pas d'explosion de colère, mais au contraire une résignation face au destin, à l'impossibilité de cet amour, le tout doublé d'une ceraine mélancholie, nostalgie).

On retrouve ainsi ici une situation d'énonciation assez typique de ce théâtre : un personnage parle sans savoir que quelqu'un d'autre entend (Camille n'entend pas Perdican au début puis il est surpris lui-même par Rosette; vous pouvez faire le lien avec la surprise qu'a eu Camille elle-même dans une scène précédente en découvrant Rosette). La situatiion d'énonciation est donc particulière car ce qui est dit est dit en monologue en fait mais entendu par le public et un autre personnage qui est censé ne pas être là ! Le jeu de vocabulaire, didascalies et grammaire est donc à étudier pour voir comment cette situation est au service du pathétique (plus du tout de grotesque ici ou de bucolique, on est vraiment dans le tragique !).

Vous avez ensuite les deux personnages centraux à étudier : ce sont des personnages tragiques (attitude, paroles etc ...). A la fin, ils sacrifient leur amour pour sauver Rosette ! (c'est aussi l'honneur du "gentilhomme" romantqiue qui est en jeu; il a une stature à tenir, pour l'honneur de sa famille notamment). Etudiez aussi le rôle de la jalousie (on en est arrivé là à cause de la jalousie et la conséquence terrible qui en résulte fait que les deux amoureux ne peuvent s'unir). Camille est l'héroïne romantique, femme mais avec un sens du destin, de l'honneur et une morale (religieuse) qui domine tous ses désirs, toutes ses volontés. Perdican est lui le jeune noble romantique, jeune fou amoureux que la vie fait évoluer et que son sens du devoir pousse aussi à mettre ses désirs de côté. Cette fois, on ne badine plus avec l'amour justement, comme dans l'acte II. Il est donc fondamental de voir en quoi cette dérive passagère des deux jeunes gens a vite été punie par le destin (conséquences dramatiques et culpabilisantes) et comment ils finissent par se résigner. On est est passé de la haine passagère à la réconciliation qui n'aura pas duré. N'hésitez pas à regarder d'autres pièces romantiques pour retrouver des caractéristiques typiques de ces deux personnages. Ils sont l'incarnation des jeunes gens contre qui la destin s'acharnent malgré tout. Est-ce parce qu'ils ont pris la chose trop à la légère ? parce que Rosette a été trop vivement touchée ? avaient-ils d'autre choix à la fin de la scène ? voilà encore quelques pistes plus poussées ...

Ainsi, on peut comment la situation d'énonciation amène le dénouement de la pièce en lui-même. On étudie ensuite les deux personnages romantiques par excellence présentés ici et la leçon à tirer : "on ne badine pas avec l'amour" (pourquoi, comment ?).

Pour le style, voyez les points d'exclamation, les mots durs et défintifs qui succèdent aux mots doux de la réconciliation, voyez comment se fait la découverte de la présence non soupçonnée d'un autre personnage etc ...

D'un point de vue méthode enfin, reprenez toutes les pistes évoquées plus haut (et d'autres !) et essayez de lister pour chaque grande idée des citations s'y référant et quelques pistes de commentaire. Puis voyez comment les regrouper en deux ou trois grands axes à classer dans un ordre logique (faites des transitions impérativement entre ces axes). Regroupez les idées voisines dans un même grand axe. Voyez si l'enchaînement se fait facilement de l'un à l'autre, si à chaque axe, on en apprend un peu plus, on adopte un point de vue plus précis et plus spécifique pour déboucher sur le message de conclusion. Pour cette scène,une mise en perspective finale sur la pièce dans le romantisme est assez facile à faire en regardant des ouvrages généraux, des pièces de Hugo etc ... Le texte qui vous est soumis doit rester votre matière première principale mais il est quand même souhaitable dans le corps du résumé de faire référence quand le besoin s'en fait sentir à vos connaissances sur le romantisme; cela appuie votre propos, mais ne doit pas faire tomber dans la récitation d'une question de cours ou une dissertation ! Et toujours, citez le texte !

Bon courage pour la rédaction et la formalisation ! N'hésitez pas à y passer un peu de temps, vous gagnerez en efficacité en rédigeant par la suite, car comme vous savez où vous voulez en venir, vous serez d'emblée clair dans votre démonstration !


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Exemple 4 : Dire non, cela suffit-il à être libre? (posée le 15/10/2006)

Question

J'aurai voulu savoir si il fallait remttre en question la notion de libérté qui me bloque complétement
et aussi au niveau de l'intro je ne sais pas qu' elles sont les questions à se poser pour y répondre, je n'ai vraiment aucune idée pour aborder ce sujet...
Cordialement.

Réponse

Oui, il faut bien sûr remettre en question la notion dde liberté. En gros, vous avez deux définitions de la liberté. La liberté négative qui consiste à s'opposer et refuser pour se sentir libre en dominant ce qui est un obstacle. Mais cettte liberté est réductrice parce qu'elle ne prend pas conscience du fait que le refus est également déterminé par des obligations (sociales, psychologiques notamment). Face à cette définition de la liberté, il est possible de développer une liberté positive qui consiste alors à prendre conscience de ce qui nous pousse à choisir et à nous déterminer. Il s'agit alors de dire que nous ne pouvons jamais choisir purement librement sans aucune détermination, mais que nous choisissons toujours en fonction de raisons valables qui nous poussent. le choix est alors autonomie, c'est-à-dire liberté de se plier à des règles que l'ont acceptent et que l'on assume de façon responsable. Pour l'intro, il faut faire une accroche qui aborde le problème de la liberté, puis montrer le paradoxe de la définition de la liberté et disant qu'il est peut-être naîf de croire que nous pouvons choisir sans aucune détermination et simplement nous opposer à toute raison de choix. Il faut enfin proposer un plan de démonstration qui articule les différentes questions ou problèmes qui seront développés dans le corps du devoir.


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Exemple 5 : Hegel, extrait de l'esthétique (posée le 08/11/2006)

Question

Pouvez-vous m’aider à dégager les idées principales du texte ainsi que me donner qq. exemples les illustrant ?

Il s'agit d’un texte de Hegel extrait de l’Esthétique tome 1 , 2eme partie fin du Chapitre 1(de la symbolique irréfléchie)

Enoncé joint : Télécharger le document

Réponse

Ce texte pose la question de la valeur de l'art, c'est-à-dire de son sens et de sa portée. La thèse que défend Hegel est que l'art est une "manifestation sensible de l'idée" c'est-à-dire que l'oeuvre d'art vaut en tant qu'elle éveille l'esprit et lui permet de reconnaître qu'il détient la clé de la vérité de toute chose (le réel est rationnel écrit)il également). Le texte se structure en trois parties. Tout d'abord l'analyse de l'exemple qui montre comment l'esprit est confronté à l'énigme de l'art et s'interroge lui-même pour en rationaliser l'apparition sensible. Ensuite, Hegel en tire une première thèse qui consiste à dire que c'est l'esprit qui fait la valeur de l'art : il en détient le sens et la vérité. Enfin, Hegel revient à l'exemple pour montrer que dans ce procédé de reconnaissance de la vérité, en fait l'esprit ne fait qu'admirer sa propre puissance ett sa pertinence. D'où la notion de conscience qui traduit l'idée que la science de l'esprit se trouve en lui-même. L'art permet à l'esprit de se retrouver dans le sensible et de subordonner le sensible à sa puissance de rationalité.


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Exemple 6 :texte de Wittgenstein (posée le 21/11/2006)

Question

Je dois faire une petite explication de ce texte en 12 à 15 lignes mais j'ai du mal à rééllement comprendre le sens.Je vois à peu près mais c'est pas clair.voici le texte: 4.021 La proposition est une image de la réalité : car je connais l'état des choses qu'elle représente, si je comprends la proposition. Et je comprends la proposition sans que son sens m'ait été expliqué. 4.022 : la proposition montre son sens. La propostion montre ce qu'il en est, quand elle est vraie. Et elle dit qu'il en est ainsi. 4.023 - La réalité doit être détermimnée par la proposition soit par "oui",soit par "non". Pour cela il faut qu'elle soit intégralement décrite par la proposition. La proposition est la description d'un état de choses. Tel on décrit un objet d'après ses propriétés externes, tel la proposition décrit la réalité d'après ses propriétés internes. La proposition construit un monde à l'aide d'un échafaudage logique et c'est pourquoi on peut reconnaître à la proposition comment se comporte tout ce qui es logique, quand elle est vraie. On peut tirer des conclusions d'une proposition fausse. 4.024 Comprendre une proposition, c'est savoir ce qui arrive, quand elle est vraie. Ludwig Wittegenstein, Tractatus ligico-philosophicus (1921). Merci d'avance.

Réponse

Dans cet ouvrgae, Wittgenstein s'interroge sur le pouvoir du langage et vous conduit à remarquer l'homologie de structure entre propriétés du langage et propriétés des choses. Autrement dit, comme le dit la première affirmation, la proposition est l'ana-logon (l'image à l'identique) de la chose, dans la mesure où la structure grammaticale a pour but de décoder la manière d'être de la chose telle que je peux la voir. Le problème posé ici par W est que nous pensons normalement que langage est le fruit d'une pure convention arbitraire qui ne dépend pas des choses mais de nos choix de mots. Or, il montre ici que les mots sont "collés" aux choses, de telle sorte que les mots que nous choisissons pour décrire les choses deviennent des substituts à la réalité. L'enjeu de cette définition de la proposition sera de construire une théorie de la vérité logique du langage. Autrement dit, si la logique peut déterminer de façon purement abstraite la vérité d'une proposition de langage, elle pourra déterminer ce qui existe et n'existe oas réellement en s'appuyant uniquement sur le langage et non sur l'expérience.


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